Balkans: les inondations ne sont pas une «catastrophe naturelle»

Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans

Kant et Leibniz aident le philosophe Srećko Horvat à prouver que les inondations ne sont pas une catastrophe naturelle : les digues et les barrages cèdent quand l’Etat cesse d’investir, quand les biens publics sont accaparés par des malfrats au nom de la « transition » économique et quand l’on s’en remet à la « main invisible » du marché pour faire cesser la pluie. Analyse.
Lire : Balkans : pourquoi les inondations ne sont pas une « catastrophe naturelle »
Inondations : la Bosnie-Herzégovine, la Croatie et la Serbie sous les eaux

Des villes ravagées comme par la guerre, des maisons et des vies éventrées, des réfugiés climatiques qui ne savent pas ce qu’ils trouveront quand ils reviendront chez eux. La Serbie balance entre abattement, colère contre les autorités, solidarité, crainte des épidémies et impossible bilan. Le reportage de nos envoyés spéciaux à Paraćin, Svilajnac, Smederevska Palanka et Krupanj.
Lire : Inondations en Serbie : paysage après le déluge

Sites internet fermés, télévisions étrangères bloquées sur le câble... A quoi joue donc le gouvernement Vučić ? Alors que la Serbie faisait face aux dramatiques informations, toute critique de l’action publique était immédiatement censurée.
Lire : Serbie : les inondations, prétexte à la censure d’Etat ?

Incompétence, manque de préparation, rivalités politiques et conflit entre les deux entités : les responsables politiques de Bosnie-Herzégovine ont été tragiquement incapables de répondre à l’urgence des inondations. Cette faillite des institutions a directement contribué à alourdir le bilan humain et matériel.
Lire : Inondations en Bosnie-Herzégovine : la faillite des institutions et de la classe politique

Les ministres de la Santé de Bosnie, Croatie et Serbie ont convenu d’adopter une stratégie commune pour lutter contre les maladies infectieuses qui pourraient menacer leur pays après les inondations.
Lire : Balkans : action régionale commune après les inondations

Le HDZ est en tête en Croatie, tout comme le GERB de l’ancien Premier ministre bulgare Boyko Borissov et le SNS de son homologue slovène Janez Janša. Parmi les membres récents de l’Union européenne, seule la Roumanie fait exception : la coalition de centre gauche au pouvoir arrive largement en tête, avec 40% des suffrages.
Lire : Elections européennes : la droite l’emporte en Croatie, en Slovénie et en Bulgarie
Elections européennes 2014 : un rendez-vous majeur pour les Balkans

Créé il y a six mois à peine, le parti écologiste ORaH, dirigé par la charismatique Mirela Holy, a fait une percée fracassante aux élections européennes de dimanche, en recueillant près de 10% des voix. C’est la première fois qu’un parti vert parvient à s’imposer sur la scène politique croate.
Lire : Croatie : la percée inédite des Verts aux élections européennes

C’est une victoire historique. En Grèce, Syriza a remporté haut la main les élections européennes. Aux élections locales, la coalition de la gauche radicale remporte aussi la région de l’Attique et plusieurs mairies. Le taux de participation a été l’un des plus forts de l’Union européenne : 57,35% des électeurs inscrits.
Lire : Grèce : victoire historique de la gauche radicale

Alors qu’elle était au bord de la faillite, la Slovénie semble retrouver le chemin de la croissance économique. Après deux ans de récession, le gouvernement prévoit une faible hausse du PIB pour 2014. Le pays doit-il son salut à la cure d’austérité recommandée Bruxelles, ou bien ce remède pourrait-il se révéler pire que le mal ? L’analyse de Maks Tajnikar, économiste à l’Université de Ljubljana.
Lire : Slovénie : les mesures d’austérité ont-elles sauvé l’économie slovène ou l’ont-elles achevée ?
Crise politique et malaise social : la Slovénie à l’heure de la rigueur

Le gouvernement démissionnaire d’Alenka Bratušek a au moins un bon résultat à mettre en avant : les mesures contre l’économie parallèle ont amené à une réduction notable de la fraude à la TVA. Une loi contre le travail au noir entrera aussi en vigueur cet été.
Lire : Slovénie : la lutte contre l’économie parallèle commence à payer

Les 33 députés de la coalition d’opposition conduite par le SDSM, élus le 27 avril dernier, ont remis leurs mandats parlementaires, à la seule exception d’une élue du LDP. Désormais, il n’y a donc plus d’opposition au Sobranié, le Parlement de Macédoine. Cette décision plonge le pays dans la crise politique et pourrait conduire à de nouvelles élections.
Lire : Macédoine : l’opposition quitte le Parlement

Le 19 mai, un jeune homme était tué dans le quartier de Gjorče Petrov. Aussitôt, ce quartier de Skopje s’embrasait. Chômage, absence de perspectives d’avenir, inaction et indifférence des pouvoirs publics, tel est le cocktail qui favorise les affrontements « interethniques ». Autopsie d’un quartier, d’une ville et d’une société en crise.
Lire : Violences urbaines en Macédoine : dérive de la société et faillite de l’Etat

La colère gronde dans les institutions culturelles de Macédoine : le gouvernement veut réduire les musiciens et les artistes au statut de « prestataires de services publics ». Un pas de plus dans l’enrégimentation de la culture. L’Opéra, l’Orchestre philharmonique de Skopje et les salariés des musées annoncent une grève.
Lire : Culture en Macédoine : le gouvernement veut mettre les artistes au pas

Encore une fois, la diaspora ne s’est pas précipitée pour s’enregistrer sur les listes électorales. Seuls 3 369 citoyens du Kosovo résidant à l’étranger pourront voter le 8 juin. En cause, la convocation trop rapide des élections anticipées. L’opposition dénonce un « échec du gouvernement ».
Lire : Kosovo : la diaspora est exclue des élections anticipées du 8 juin

La crise favorise l’émergence d’une nouvelle génération d’artistes, désireux de critiquer les tabous de la société, quitte à devoir quitter la Grèce. Exemple avec Fotini Tikkou, dont le projet de street art, « Homofilia – OUT in the Street », qui interroge les identités de genre, est installé à Bruxelles. Rencontre.
Lire : Grèce : l’art aux temps de la colère

Il faut enseigner l’histoire de Srebrenica dans les écoles, tant en Serbie qu’en Bosnie-Herzégovine. Pour permettre d’affronter les traumatismes du passé, mais surtout pour apprendre aux jeunes générations qu’il n’y a pas une seule Vérité, mais que celle-ci peut apparaître grâce à la pluralité des sources et des interprétations. Le plaidoyer d’une historienne serbe.
Lire : Education : doit-on parler de Srebrenica à l’école ?

Comme chaque année, des milliers de personnes se sont rassemblées le 25 mai à Kumrovec, le village natal du maréchal Tito, au nord-ouest de la Croatie, à une encablure de la frontière slovène. Cette année, la « fête de jeunesse » coïncidait avec les élections européennes, mais pour beaucoup, la nostalgie compte plus que le devoir civique. Reportage.
Lire : Croatie : pique-nique en famille à Kumrovec pour l’anniversaire du maréchal Tito 

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