Elections européennes: l’extrême droite néerlandaise en recul

Les Néerlandais étaient les premiers à se rendre aux urnes. Les bureaux de vote ont fermé à 21 heures ce jeudi. Même si l’Union européenne a demandé qu’aucun résultat ne soit publié avant 23 heures dimanche, il y a tout de même des sondages de sortie des urnes. La grande surprise vient du parti PVV de Geert Wilders, qui réclame la fin de l’immigration musulmane et la sortie de l’UE. Il serait en net recul malgré toutes les prévisions.

Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet

Si l’on en croit les sondages de sortie des urnes, le PVV, le parti pour la liberté de Geert Wilders n’atteindrait pas du tout les objectifs ambitieux qu’il espérait. Le PVV escomptait une première place, soit un cran de plus qu’en 2009.

En fin de compte, si ces sondages se confirment, il redescendrait d’un à deux crans, à la troisième ou quatrième place. Il se retrouverait derrière les chrétiens-démocrates du CDA et les centristes du D66. Le PVV obtiendrait même moins de sièges qu’eux alors qu’en 2009 il avait obtenu 5 sièges sur les 26 attribués aux Pays-Bas, à égalité avec le premier parti.

La désillusion du PVV

Ces sondages constituent une réelle surprise pour les observateurs bataves qui prédisaient presque tous une nette victoire du PVV et de Geert Wilders. Surtout, il arriverait derrière deux partis absents de la coalition gouvernementale. Des partis qui ont fait une campagne sur des thèmes nettement pro-européens, le D66 en particulier.

Il faut donc croire que les électeurs néerlandais se seraient ravisés et que l’euroscepticisme latent aux Pays-Bas depuis le « non » des Bataves au traité constitutionnel européen ne bénéficierait plus à Geert Wilders et au PVV qui continuerait la dégringolade entamée aux municipales de mars.

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