Avec notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet
Pour la première fois, les Européens, touchés par le départ de leurs ressortissants vers la Syrie, ont formellement entamé la coopération avec les pays de transit. Cette extension avec de la mobilisation implique donc désormais aussi la Tunisie et le Maroc, pour l'Afrique du Nord, ainsi que la Jordanie et la Turquie, toutes deux frontalières de la Syrie.
En y ajoutant les Etats-Unis, avec qui la coopération a déjà été entamée, et les pays européens concernés, les 14 ministres de l'Intérieur présents ont donc évoqué, avant tout, des questions opérationnelles.
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Les mesures prises restent confidentielles. Mais on sait qu'elles concernent notamment l'échanges de renseignements ou encore la lutte contre la présence de l'idéologie l'islamique radicale sur internet et les réseaux sociaux.
Parmi les grands axes d'action figurent la prévention ainsi que toutes les mesures destinées à empêcher les départs, en particulier par une meilleure coordination de la surveillance des aéroports et des voyageurs.
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