Selon le ministère de l'Intérieur, près de 700 Français auraient rejoint la Syrie pour rejoindre les rangs de la rébellion qui combat le régime de Bachar el-Assad. Un embrigadement qui se fait la plus part du temps via internet.
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Dominique Bons a appris par SMS, le 2 janvier, que son fils Nicolas était mort le 22 décembre 2013, probablement dans une opération kamikaze. Son demi-frère Jean-Daniel, qui l'avait suivi en Syrie, avait été tué dès le début août en Syrie. Tous deux avaient rejoint la Syrie en mars, via l'Espagne et la Turquie, faisant croire alors à leurs proches qu'ils s'envolaient en vacances pour la Thaïlande.
« Je suis révoltée par la manipulation et l'endoctrinement qu'ils ont subis. Je vais tout mettre en oeuvre afin de sauver d'autres jeunes âmes manipulées » indique, déterminée, Dominique Bons. Cette colère l'a poussée à agir. Elle a choisi l'arme électronique, la même que celle utilisée par les jihadistes.
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L'association qu'elle a créé se fixe pour objectif de « venir en aide à toutes les personnes dont les proches ont été recrutés par des groupes extrémistes et de les regrouper », afin de prévenir le départ de nouvelles recrues.