Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
Angela Merkel n’aime guère mêler vie publique et privée. Inviter un chef d’Etat dans sa circonscription est donc un geste rare de confiance. Indiscutable temps fort de ces séjours triés sur le volet, la dégustation des harengs marinés à la Bismarck qu’affectionne la chancelière.
« Angela, je suis très sensible à ton invitation », lui a lancé François Hollande à son arrivée. Tous deux se tutoient depuis un an maintenant. Entre Angela Merkel et François Hollande la confiance s’installe lentement. Depuis les changements de majorité à Berlin on observe un changement de ton à l’égard de la France très apprécié de l’Elysée. Côté allemand, la nomination de Manuel Valls est accueillie de façon plutôt positive.
L’Allemagne attend toujours l’adoption de réformes concrètes, mais le pacte de responsabilité est perçu comme un pas dans la bonne direction. La crise ukrainienne a rapproché les deux dirigeants. Litigieuse reste la question de l’euro. En Allemagne, pas de débat sur l’euro fort, ni à gauche, ni à droite.
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