Les partisans du « oui » à l'indépendance de l'Ecosse sont toujours en minorité mais leur nombre augmente peu à peu. Ils seraient 39 % à se positionner en faveur du « oui », soit une augmentation de deux points par rapport à la précédente enquête réalisée en février dernier et 46 % pour le « non ».
Coalition improbable
Les séparatistes ont gagné du terrain en février, quand le ministre britannique des Finances George Osborne a averti les Ecossais qu’ils devraient choisir « entre la livre sterling et l'indépendance ». Une coalition improbable mais déterminée qui regroupe les conservateurs, les libéraux démocrates et les travaillistes fait campagne contre l’indépendance de l’Écosse qu’ils considèrent comme un scénario catastrophe.
Le Premier ministre britannique David Cameron a accepté la tenue d’un scrutin d'autodétermination, le 18 septembre prochain en Ecosse, parce qu’il pense battre à son propre jeu le Premier ministre écossais Alex Salmond, le leader du Parti national écossais qui tente de convaincre ses 5 millions de concitoyens qu’avec le pétrole de la mer du Nord et le whisky, ils ont les moyens d’avoir un Etat indépendant.