Pour l'OMS, la pollution de l'air tue de plus en plus

Pour l'OMS, ce sont près de sept millions de personnes qui sont mortes pour avoir respiré l’air pollué ambiant. D'après l'organisation, basée à Genève, il est urgent de prendre des mesures pour réduire les émanations toxiques qui provoquent de nombreuses maladies mortelles.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

En 2012, pas moins de sept millions de personnes sont mortes pour avoir respiré l’air pollué ambiant. Les données récoltées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et publiée ce mardi 25 mars mettent en évidence le très fort lien entre cette exposition aux émissions polluantes et les maladies cardiovasculaires, comme les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies ou le cancer du poumon.

Aggravation spectaculaire

Le rapport de l’OMS porte donc sur les observations de l'année 2012 mais le constat dressé qui évoque des chiffres représentant plus du double des estimations précédentes laisse penser à une aggravation spectaculaire du problème.

Ainsi, l’OMS a établi que 40% des cardiopathies des accidents vasculaires cérébraux, 11% des bronchites chroniques et 6% des cancers du poumon sont dus à la pollution atmosphérique.

Prendre conscience

Il est à noter qu'en 2012, plus de 4,3 millions de décès ont eu lieu dans des ménages cuisinant sur des réchauds à bois et à charbon. Les autres facteurs de risques, comme les transports, l’énergie, la gestion des déchets et l’industrie sont courants dans les pays développés.

Pour l’OMS, il est désormais grand temps de prendre conscience du fait que très peu d’autres risques ont désormais un impact supérieur sur la santé mondiale.

Consulter le communiqué de l'OMS (lire)

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