Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Pour rester dans un gouvernement dit de « large entente », l’ex-dauphin de Silvio Berlusconi, Angelino Alfano, chef du nouveau centre-droit - une formation indispensable pour que le futur exécutif conserve une majorité au Parlement - demande plus de temps.
Il s'agit de discuter du programme du gouvernement qui « doit être écrit noir sur blanc », mais aussi parce qu’il voudrait pouvoir conserver ses fauteuils de vice-président du Conseil et de ministre de l’Intérieur. Par ailleurs, Angelino Alfano refuse qu’un cabinet qui serait dirigé par le florentin Matteo Renzi, vire plus à gauche que le précédent.
Une semaine avant le vote de confiance
Les partis centristes ont aussi demandé que Matteo Renzi élabore un programme plus concret. On assiste donc à un coup de frein mais pas à un coup de théâtre, pour le moment en tout cas.
Selon les quotidiens en kiosque ce matin, le président de la République devrait convoquer Matteo Renzi demain pour le charger officiellement de former un nouveau gouvernement. Une fois qu’il aura reçu ce mandat, il faudra encore un ou deux jours de négociations avec les partis prêts à le soutenir. Le vote de confiance au Parlement pourrait donc se tenir avant la fin de la semaine prochaine.