Le message a été diffusé par Batkivchtchina, le parti de Ioulia Timochenko, sur son site Internet : « Je m’adresse à Victor Ianoukovitch : s’il accepte des débats publics, je suis prête à discuter des mesures stratégiques et tactiques visant à faire sortir l’Ukraine de la crise », écrit l’opposante emprisonnée, qui souligne que ces échanges pourront se faire par vidéo conférence, la chambre de l’hôpital de Kharkiv, où elle purge actuellement sa peine de 7 ans de prison, étant équipée d’un tel système.
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Cette proposition intervient dans la foulée de l’invitation à un débat télévisé, lancée par le président à un autre chef de l’opposition, Vitaly Klitscho. Mais l’ancien boxeur a mis une condition à sa participation : que Victor Ianoukovitch accepte de démissionner. Ioulia Timochenko, elle, n’assortit sa proposition d’aucune autre exigence. De sa prison, l’opposante reste très active.
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A en croire le quotidien Kommersant Ukraine, qui se fonde sur une source parlementaire, elle aurait récemment reçu la visite du chef de l’administration présidentielle. Selon le journal, les pourparlers avaient pour but de trouver une solution à la crise politique.
A un moment, où les discussions entre le pouvoir et l’opposition patinent, Timochenko semble chercher à endosser le rôle du principal négociateur du pays, mais aussi à assurer son avenir. Sa libération, toutefois, n’est pas encore à l’ordre du jour. La justice ukrainienne a d’ailleurs refusé mardi d’assouplir les conditions de sa détention.