Avec notre correspondante à Athènes, Amélie Poinssot
C'est dans la banlieue Nord de la capitale que l'incident s'est produit, en début de soirée. Deux jeunes hommes ont été abattus par balle par des inconnus devant l'antenne locale du parti néonazi Aube dorée de la commune de Neo Irakleio.
Selon les informations divulguées par les médias grecs, les victimes seraient des membres de ce parti. Une troisième personne a été blessée. Ce meurtre intervient alors que l'organisation est sous les projecteurs depuis un mois et demi : ses dirigeants ont été inculpés pour participation à une organisation criminelle après le meurtre d'un musicien antifasciste par l'un de ses membres ; et trois des dix-huit députés que compte le parti au Parlement sont actuellement sous les verrous, en détention provisoire.
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Le gouvernement a aussitôt déclaré, par la voix de son porte-parole, que les assassins seraient punis « d'une manière implacable », et le ministre de l'Intérieur a réagi, de son côté, en décrétant que le pays n'allait pas devenir « un terrain de règlements de comptes ». Mais il n'empêche, les discussions vont bon train sur les motivations de ce crime. Et le climat s'est brusquement alourdi hier soir dans la capitale grecque.
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