Avec notre envoyée spéciale à Berlin, Heike Schmidt
Jusqu’à dimanche soir 17 h 59, rien n’est joué. Angela Merkel appelle ses troupes à se mobiliser jusqu’à la dernière minute : « Sortez, parler avec les indécis, essayez de les convaincre. Emmenez des amis voter. Je vous demande un dernier effort pour qu’on ait quelque chose à fêter ce dimanche soir ».
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Si elle a lieu, la fête se fera sans cette dame qui refuse de se rendre aux urnes. Comme 67% des électeurs, elle a trouvé la campagne « décevante ». « Je ne vais pas voter. Ils font ce qu’ils veulent, tous. Tous les programmes se ressemblent, regrette-t-elle. C’est la première fois que je ne vote pas, et croyez moi, je viens de l’ex-Allemagne de l’Est, je sais ce que cela veut dire pouvoir voter ».
« S'il vous plaît, allez voter ! »
Attention, lui rétorque le social-démocrate Peer Steinbrück, ce choix comporte des risques : « Si vous voulez nous sanctionner en refusant d’aller voter, je vous dis qu’on aura un gouvernement dont vous ne voulez pas ! S’il vous plaît, allez voter ! », insiste-t-il.
30% d’abstentionnistes comme en 2009, c’est le cauchemar partagé par tous les candidats.