Avec notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux
La dispute porte sur 623 millions d’euros et sur l’indépendance du groupe européen d'aéronautique et de défense EADS. Berlin refuse en effet de verser au constructeur européen une partie de l’aide au développement promise si Airbus ne transfère pas davantage d’emplois vers la République fédérale.
Bras de fer embarrassant
EADS assure refuser le chantage tout en menaçant pour sa part de délocaliser une partie de l’actuelle production allemande si Berlin ne verse l’aide promise.
Un bras de fer embarrassant pour la chancelière Angela Merkel, en pleine campagne électorale. Selon la presse allemande, Airbus craint surtout que le mauvais exemple allemand n’incite les autres pays actionnaires à réduire, eux aussi, leurs financements à Airbus.