A peine le pied posé à Doha, comme un symbole de l’excellence des relations entre les deux pays, François Hollande est allé inaugurer le lycée franco-qatarien. « L’établissement est là, sous nos yeux, il est magnifique. Nicolas Sarkozy, président de la République, en a été à l’initiative », a déclaré le président français.
François Hollande ne cite pratiquement jamais le nom de son prédécesseur... Mais Nicolas Sarkozy est le grand ami du Qatar. Il était encore de passage la semaine dernière. Avec François Hollande, pas de rupture. Et même si Paris et Doha ont des divergences sur l’armement de l’opposition syrienne, le président français préfère célébrer leur entente.
La France a besoin du Qatar
« Voilà ce que nous avons à faire : utiliser nos complémentarités, nos diplomaties, pour agir dans le même esprit : la paix, la stabilité, et le respect des peuples », a-t-il dit.
Et si le Qatar a besoin de la France, la France a besoin du Qatar, en particulier sur le plan économique. « Les investissements venant du Qatar en France sont les bienvenus. Et je ne veux pas les réduire simplement à telle ou telle dimension, l’immobilier, ou le sport », a-t-il déclaré. En Chine ou au Qatar, François Hollande reste ce président à la tête d’un pays sans croissance.