Avec notre envoyé spécial à Amsterdam
« Je me battrai comme un lion, pour que rien ne t’arrive, je te protégerai tant que je vivrai ». Interprété par une imposante brochette de célébrités néerlandaises, «Koningslied», la chanson du roi, écrite en l’honneur de Willem-Alexander, souligne l’enthousiasme de la plupart des Néerlandais pour cette passation du royal relais.
À Amsterdam, les bâtiments officiels sont pavoisés d’un «W.A», le monogramme du nouveau monarque. Partout dans la ville, flotte l’orange de la dynastie, une couleur qui fait grimper en flèche le chiffre d’affaires des marchands de T-shirts, diadèmes en plastique, boas en fausse plume, et autres colifichets.
Trea et son amie n’ont pas pu résister, elles arborent d’énormes chapeaux orange. « Nous passons par hasard la journée à Amsterdam et tout avait l’air si festif que nous nous sommes dites, pourquoi pas dès aujourd’hui, le soleil brille, on le fait. On a trouvé un chouette chapeau et puis voilà, c’est un jour important pour nous, un sentiment d’appartenance commune, et par les temps qui courent, il ne faut pas hésiter à faire la fête, et je pense que la monarchie a encore un rôle important à jouer ».
Dans les rues et sur les canaux d’Amsterdam, on attend l’équivalent de la population de la ville, soit 700 000 à 800 000 personnes, pour venir célébrer l’intronisation du roi Willem-Alexander.