Au Vatican, le pape François officiellement intronisé

La messe solennelle d’intronisation au Vatican a marqué ce mardi 19 mars le début du pontificat du pape François. Célébrée par le pape François, doté de ses attributs pontificaux, l'anneau et du pallium, étole blanche frappée d'une croix rouge, la messe et la cérémonie ont été suivies par des centaines de milliers de fidèles et de nombreux officiels, chefs d'Etat et de gouvernement venus du monde entier.

C'est ce mardi 19 mars, jour de la Saint-Joseph, patron de l'Eglise catholique, que le pape François commence son pontificat par une grande messe sur la place Saint-Pierre. De très nombreux fidèles se sont rassemblés sur la place, certains arrivés très tôt ce mardi matin. Cent quatre-vingts évêques, patriarches et prêtres se tiennent aux côtés du pape et célébrent la messe avec lui. Parmi eux, les supérieurs généraux des jésuites et des franciscains - on sait que l'Argentin Jorge Bergoglio est le premier pape jésuite et qu'il a choisi le nom du fondateur des franciscains, saint François d'Assise.

Un rituel réglé au cordeau

Evêques et archevêques, ainsi que les délégations des autres confessions chrétiennes, se tiennent d’un côté de la place ; de l'autre, les 132 délégations officielles, de nombreux chefs d'Etat et de gouvernement, des représentants des familles royales. Egalement présentes des délégations juives et musulmanes, quelque 1 200 prêtres et séminaristes, ainsi que le corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège. 

De nombreuses délégations latino-américaines

L’Amérique latine, où vivent 40% des catholiques de la planète, est présente en force ce mardi. Huit chefs d’Etat latino-américains ont choisi d’assister aux cérémonies marquant le début du pontificat du premier évêque de Rome venu de leur région. Parmi eux, trois femmes : l’Argentine Cristina Kirchner, bien sûr ; la Brésilienne Dilma Roussef ; et la Costaricaine Laura Chinchilla. Côté masculin, les présidents mexicain, Enrique Peña Nieto, chilien, Sébastián Piñera, équatorien, Rafael Correa, paraguayen, Federico Franco, et panaméen, Ricardo Martinelli.

Parmi les absents, les Colombien Juan Manuel Santos et Péruvien Ollanta Humalales seront les plus remarqués. Tous deux fervents catholiques, ils seront représentés par leurs ministres des Affaires étrangères. Plus logique est l'absence de l’Urugayen José Mujica, officiellement non croyant, qui a cédé la place au vice-président et catholique pratiquant Danilo Astori. Le Cubain Raúl Castro et le Nicaraguayen Daniel Ortega sont également représentés par leurs vice-présidents.

La plupart des autres délégations latino-américaines sont conduites par des ministres des Affaires étrangères. Le Vénézuélien Nicolas Maduro, candidat à la succession de Hugo Chavez, a pour sa part envoyé le président de l’Assemblée nationale, Diosdado Cabello.

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