Le Vatican a cru bon de couper court à toute polémique : l'Eglise catholique qualifie de « calomnieuses et diffamatoires » les accusations à l'encontre du nouveau pape François. Il s'agirait d'une campagne orchestrée par la gauche anticléricale.
« Il n'y a jamais eu d'accusations concrètes et crédibles à son égard », peut-on lire dans le communiqué. La justice argentine aurait bien interrogé Jorge Mario Bergoglio une fois mais ne l'aurait pas mis en cause.
Le pape François avait déjà réfuté les accusations
Les détracteurs du nouveau pape se trouvent en fait dans les rangs des défenseurs des droits de l'homme. Ils lui reprochent sa complicité avec les militaires pendant la dictature, notamment dans le cas de deux missionnaires jésuites emprisonnés en mars 1976, torturés et libérés cinq mois plus tard. A l'époque, Jorge Mario Bergoglio dirigeait l'ordre des jésuites en Argentine, et il aurait livré ces deux jeunes prêtres aux militaires.
Dans un livre d'entretiens, l'intéressé a réfuté ces accusations avec ces mots : « J'ai fait ce que j'ai pu à l'âge que j'avais, et avec le peu de relations que j'avais, pour intervenir en faveur des personnes séquestrées. »