Avec notre envoyée spéciale à Davos
L’ambiance semble tout de même moins tendue que l’année dernière lorsque l’Espagne et surtout l’Italie, troisième économie de la zone euro, étaient dans la tourmente. Et à l'époque, rares étaient ceux prêts à parier sur l’avenir de l’union monétaire.
Aujourd’hui, le pire semble certes dernière nous mais de nouvelles préoccupations ont surgi. L’endettement des Etats, les déficits budgétaires, l'aggravation du chômage des jeunes, autant de sujets porteurs de crises en puissance et qui risquent de tuer dans l'oeuf la timide reprise observée à la fin de l'année dernière.
Mais la relance de l’économie mondiale ne sera pas le seul sujet débattu à Davos, loin de là. Une table ronde est organisée sur l’avenir de la Syrie avec une intervention attendue du roi Abdallah de Jordanie. Et si Damas n’a aucun représentant officiel à ce forum, l’opposition au régime syrien est elle bien présente.
L’autre grand dossier, c’est bien sûre la situation au Mali. Neuf dirigeants Africains, et c’est une première, ont confirmé leur présence à Davos, parmi lesquels le Nigérian Goodluck Johnatan, le Sud-Africain Jacob Zuma ou encore le Guinéen Alpha Condé. Une réunion consacrée à la crise malienne pourrait se tenir jeudi en fin de matinée.