Industrie automobile : Ford va fermer son usine de Genk en Belgique

La crise de l'industrie automobile a fait une nouvelle victime : la direction de Ford a annoncé, ce mercredi 24 octobre, la fermeture de son usine de Genk en Belgique, d'ici fin 2014. 4 300 emplois vont être supprimés, alors que la menace d'une fermeture semblait s'être éloignée après le lancement annoncé de la production de la nouvelle Mondeo.

Avec notre bureau de Bruxelles

Le comité d'entreprise extraordinaire de Ford Genk a donné le résultat que tous craignaient : l’usine fermera définitivement ses portes en 2013 ou 2014, lorsque le cycle actuel de production des modèles Mondeo, S-Max et Galaxy, sera terminé.

4 300 emplois directs vont donc être supprimés, ainsi que 5 500 emplois chez les sous-traitants. Au-delà, c’est la vie économique de toute une région qui est menacée. Dans la province du Limbourg belge, aux portes de Maastricht, Genk a déjà perdu les charbonnages dans les années 1980. L’emploi industriel va être réduit à la portion congrue.

L’usine Ford de Genk avait déjà, par le passé, largement réduit la voilure et son avenir semblait menacé. Pourtant, en 2010, le groupe avait signé un accord avec le gouvernement flamand, qui semblait garantir l’activité jusqu’en 2020.

De même, l’annonce d’un nouveau modèle de Mondeo avait été prise comme une garantie pour Genk où le modèle actuel est produit. Mais la crise de l’automobile a eu raison de Genk, et l’usine doit donc fermer ses portes après cinquante ans d’activité.

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