Le répit aura été de courte durée après l'accueil favorable réservé par les marchés financiers à l'annonce de la BCE sur le rachat illimité de la dette des pays en difficulté. La troïka des créanciers de la Grèce accentue sa pression sur le gouvernement pour qu'il aboutisse à un nouveau plan de rigueur, si possible avant la réunion des ministres des Finances de l'Eurogroupe, vendredi prochain à chypre.
A cette même réunion de Chypre, doit être abordé le cas de l'Espagne qui refuse, pour l'instant, d'avoir recours à l'aide de la BCE afin ne pas avoir en contrepartie à se soumettre à ses conditions. Mais selon les analystes, Madrid n'a plus guère le choix.
D'ici là, on attend mercredi 12 septembre la décision de la Cour constitutionnelle allemande autorisant l'entrée en vigueur du Mécanisme européen de stabilité déjà en retard sur son calendrier. Un retard dû aux plaintes de plusieurs députés allemands pour éviter sa ratification. Y compris une plainte de dernière minute déposée dimanche et qui contribue à faire durer le suspense.