Le nouveau programme va se concentrer sur les obligations de maturité de court et moyen terme, c'est-à-dire entre un et trois ans.
La BCE a précisé que ces rachats porteraient sur des montants illimités. Mais Mario Draghi y a mis des conditions strictes : ce programme ne concernera que les pays qui en feront la demande auprès du Fonds européen de stabilité financière (FESF).
Cela va donc impliquer des efforts accrus de ces pays pour assainir leurs finances publiques. Pas question d’encourager le laxisme.
Dès l’annonce de ce nouveau programme de rachat de dettes, les Bourses européennes ont bondi et les taux d’emprunt à dix ans de l’Espagne et de l’Italie, les pays les plus fragiles de la zone euro, se sont fortement détendus.
La BCE va par ailleurs de nouveau assouplir ses critères pour prêter de l’argent aux banques de la zone euro. Pour Mario Draghi, l'institution financière fera tout pour sauvegarder l’euro.
Mais ces mesures ne seront pas efficaces sans une action politique forte de la part des gouvernements.