Sebastian Coe, nommé « ambassadeur pour l'héritage des Jeux », va devoir attirer suffisamment d'entreprises et d'investissements, en se servant du levier des JO, pour rentabiliser les 11,5 milliards d'euros qu'ont coûtés ces Jeux, quatre fois la facture initiale.
David Cameron en attend 16,5 milliards de retombées dans les quatre ans à venir. Pour cela, les Britanniques promettent de rénover les quartiers défavorisés de l'est de Londres et de favoriser l'économie. Un objectif difficile à atteindre pour Sébastian Coe d'autant plus qu'à court terme, les JO n'ont pas comblé les espérances. La Fédération des commerçants britanniques fait grise mine. Les ventes n'ont progressé que de 0,1% en juillet, cela ne devrait donc pas donner le coup de fouet attendu à l'économie britannique qui selon les analystes ne devrait augmenter que de 0,3% au troisième trimestre.
Quant aux retombées attendues, même au niveau espéré par les autorités britanniques, elles ne représenteraient que 0,2 point de croissance par an, c'est moins que les effets de l'austérité budgétaire et de la crise en zone euro.