Avec notre envoyée spéciale à Athènes, Heike Schmidt
Ces élections se jouent donc sur le fil du rasoir avec pour le moment une petite avance du parti conservateur Nouvelle démocratie sur la gauche radicale anti-austérité Syriza.
Ce dimanche soir, la Grèce est profondément divisée. Les électeurs semblent tiraillés entre deux options radicalement opposées. Avec d’un côté la droite qui se pose en garante du maintien dans l’euro et du respect des engagements pris vis-à-vis des bailleurs de fonds et de l’autre, la gauche radicale qui elle refuse la politique de rigueur et promet une renégociation totale du mémorandum de la banqueroute, comme le dit son chef Alexis Tsipras.
Les mises en garde répétées des capitales européennes n’ont donc pas eu l’effet souhaité : que les Grecs optent clairement ce soir en faveur de la cure d’austérité et des réformes.
Les deux partis ont nettement amélioré leurs scores par rapport aux élections du 6 mai au détriment bien sûr des petits partis et du Pasok (socialiste) qui lui est laminé. Selon les résultats basés sur 18% des dépouillements annoncés par le ministère de l'Intérieur, le parti de droite Nouvelle démocratie se trouve en position de former un gouvernement de coalition avec le Pasok socialiste.