L'Italie, même à l'avenir, n'aura pas besoin de l'aide du Fonds de soutien de la zone euro. C'est le message martelé par le Premier ministre Mario Monti, qui a démenti avec vigueur les risques de contagion de la crise européenne à son pays. Il a demandé aux marchés financiers et à tous ceux qui suivent la situation de l'Italie, de ne pas se laisser gouverner par des clichés ou des préjugés.
« Je comprends que l'Italie ait pu être considérée comme un pays indiscipliné dans le passé », a dit Mario Monti, « mais maintenant, elle est plus disciplinée que beaucoup d'autres pays européens ».
Plus tôt dans la journée, le chef du gouvernement avait jugé « totalement inappropriés » les commentaires de la ministre autrichienne des Finances qui n'a pas exclu que l'Italie puisse avoir besoin, à son tour, d'une aide extérieure, avant de se rétracter.
Le contexte financier est toujours tendu, après l'aide que l'Espagne s'est résolue à demander pour ses banques, et avant les élections législatives de dimanche prochain en Grèce. Un scrutin qui pourrait mener à la sortie de ce pays de la zone euro.