L’Europe est en crise, la Grèce est en crise, l’Espagne est en crise, tel est le paysage européen que trouve le nouveau ministre en entrant en fonction. La position française est claire : pour sortir de la crise, l’austérité ne suffit pas. Il faut trouver des moyens pour stimuler l’économie.
L’Allemagne, elle, se veut conciliante sur son soutien à la croissance mais s’interroge sur les moyens de l’obtenir et reste vigilante sur le pacte budgétaire. Dans ce contexte, le couple franco-allemand a besoin de cohérence. François Hollande a déjà commencé le travail mardi 15 mai 2012 en se rendant à Berlin juste après son investiture et en nommant un Premier ministre germanophile et germanophone.
Mais au-delà du couple franco-allemand, tout le fonctionnement de l’Union européenne risque d’être remis en cause par la crise. Question cruciale : pour sauver l’Europe, faut-il plus de protectionnisme et moins d’intégration, ou plutôt une forme de fédération ?
Dans l’immédiat, la rigueur budgétaire et la croissance domineront le prochain sommet de l’Union européenne, fin juin.