L’information principale de ces élections, qui ont intéressé quelque neuf millions et demi d’électeurs, est que le PDL, le Parti de la liberté de Silvio Berlusconi s’est littéralement effondré, et à un point tel que dans bon nombre des presque 1000 municipalités concernées par le vote, ses candidats n’iront même pas au ballottage rapporte notre correspondante à Rome, Marie-Delphine Bonada.
C’est le cas à Palerme où, le PLD n’a obtenu qu’un maigre 10% des suffrages contre 60% au scrutin précédent. Au second tour, les 20 et 21 mai, deux candidats du centre-gauche s’affronteront : le modéré Fabrizio Ferrandelli, soutenu par le PD, le Parti démocratique sera opposé à Leoluca Orlando qui fut, il y a dix ans, le célèbre maire du «printemps de Palerme» et qui a frôlé en ce premier tour 50% des suffrages.
Autre ville intéressante, Parme, où le candidat de centre-gauche devra affronter un candidat du tout nouveau «Cinq étoiles». Ce mouvement constitue la principale nouveauté de cette élection : fondé par l'acteur comique, Beppe Grillo, il a usé de tous les arguments populistes pour remporter un succès dans la péninsule.