Comment réduire le déficit des finances publiques sans appauvrir davantage les Grecs, durement frappés par une crise économique sans précédent ? C'est le casse-tête auquel devait répondre Antonis Samaras, le leader de la droite, en vue des élections du 6 mai prochain.
Le chef de Nouvelle Démocratie a promis de réduire les déficits sans augmenter les taxes, voire en les diminuant. « Il faut que la classe moyenne respire », a-t-il dit; et d'ajouter que l'augmentation des taxes, imposée par l'Union européenne et le Fonds monétaire international n'avait fait que plonger le pays dans la récession, en provoquant la fermeture de milliers d'entreprises.
Pour Antonis Samaras il faut donc privatiser à la fois les organismes publiques et les entreprises détenues par l'Etat: la mise en vente de ces dernières devrait être accélérée. Il faudra aussi restructurer la fonction publique et combattre la bureaucratie pour favoriser le développement des entreprises. La droite grecque est donnée favorite aux législatives, Nouvelle Démocratie est créditée de 22 à 25% de voix.
Mais en cas de victoire il lui faudra sans doute accepter de gouverner en coalition avec les socialistes, qui sont en deuxième position, crédités de 17 à 20% d'intentions de vote.