On attend des pays de la zone euro qu’ils finalisent le second plan d’aide à la Grèce, d'un montant de 130 milliards d'euros. Au-delà du cas grec, les ministres pourraient évoquer les difficultés budgétaires de l'Espagne, bien moins graves mais toutefois préoccupantes.
Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, avait pris ses partenaires par surprise début mars : il avait annoncé que le déficit public serait de 5,8% du PIB en 2012, soit bien supérieur aux 4,4% initialement promis. La Commission européenne demandera à l’Espagne de s’expliquer sur ce dérapage budgétaire, considéré comme très grave par Bruxelles.
Un autre volet devrait également être abordé lors de cette réunion : le Mécanisme permanent d'aide aux pays en difficulté, qui doit commencer à fonctionner en juillet. Les pays de la zone euro veulent augmenter ses ressources de 500 à 750 milliards d'euros afin de renforcer sa puissance de feu. Mais ils doivent convaincre l'Allemagne, qui n’aime pas trop la générosité financière envers les pays très endettés. Depuis le déclenchement de la crise en 2008, les Allemands ont fait savoir qu’ils ne veulent pas payer pour les autres.