Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
C’est une société néerlandaise qui a été chargée d’extraire les 2 380 tonnes d’hydrocarbures et tout est prêt pour entamer ce travail très délicat.
Mais selon les déclarations du ministre chargé de l’Environnement, Corrado Clini, les opérations de pompage du Costa-Concordia ne débuteront pas avant la fin des recherches de passagers ou de membres de l’équipage disparus, parce que personne ne doit se trouver à bord. Les opérations peuvent déstabiliser le Costa-Concordia qui s’est déjà déplacé de dix centimètres.
Et pourtant, tous les experts parlent bien de course contre la montre pour conjurer le risque d’une marée noire qui toucherait non seulement la merveilleuse petite île du Giglio, située en Maremme au sud de la Toscane, mais aussi les côtes.
Le pompage est en tout cas une opération très complexe. Il faut notamment éviter toute fuite qui pourrait être produite par la rupture d’une cuve contenant les hydrocarbures par exemple. En attendant le début des opérations, qui dureront au moins deux semaines, les garde-côtes ont placé une sorte de barrière absorbante tout autour de la partie immergée du réservoir.