Selon le parti de son épouse, la demande d’asile à Prague est une « réponse à des tentatives du pouvoir de faire pression sur Ioulia Timochenko en poursuivant ses proches et des membres de sa famille ».
Certes, le mari de l’ex-Premier ministre avait passé lui-même un an en prison au début de la décennie, pour être finalement relâché faute de preuves. Certes, l’unique fille du couple, Evguenia, est, comme à l’origine ses deux parents, une femme d’affaires. Elle risque donc d’être inquiétée comme eux sous divers prétextes liés à ses activités.
Toutefois, la nature des affaires familiales semble un peu opaque et il peut s’agir également de vouloir les gérer depuis un endroit sûr. Oleksander Timochenko possède des parts dans une entreprise enregistrée en République tchèque. Celle-ci a pour politique de ne pas refuser d’asile politique aux citoyens des pays dans lesquels le bilan des droits de l’homme est contesté. Prague a d’ailleurs déjà eu, pour cette raison, un conflit diplomatique avec Kiev.