C’est le deuxième weekend de suite où les centaines de touristes qui viennent voir l’Acropole d’Athènes ou d’autres sites célèbres en Grèce, doivent se contenter d’une photo devant la grille, où l’ont peut apercevoir des affichettes d’un contenu très decevant : « Fermeture pour cause de grève du personnel ». Les gardiens protestent contre « le non-règlement du problème du paiement des week-ends » et préviennent qu’ils resteront chez eux tous les week-ends jusqu’à ce que leur soient payés des arriérés de salaire.
La Grèce, frappée par une crise sans précédent, est soumise à une austérité draconienne, et donc à d’importantes réductions des salaires, surtout dans la fonction publique. Les grèves des gardiens des musées, des chauffeurs de taxi et d’autres corporations liées à l’industrie de tourisme risquent d’enclencher un cercle vicieux.
En effet, en demandant trop au budget du pays, les grévistes risquent de le priver des ressources provenant de l’un des rares secteurs de l’économie grecque qui marche encore à peu près normalement.