Le premier chantier de cette cure d'austérité est de remplir les caisses de l’état en augmentant les rentrées fiscales. Sur ce point, il y a une rupture avec l’ère Berlusconi. Le plan prévoit une hausse des impôts en particulier sur les biens immobiliers et sur les produits de luxe : avions privés, voitures de grosses cylindrées ou Yachts. Mario Monti a réintroduit la taxe sur la résidence principale abolie par Silvio Berlusconi.
La TVA va être relevée de deux points et la taxation sur les carburants va à nouveau augmenter. Le plan s'attaque aussi au système des retraites en allongeant la durée des cotisations et en alignant l'âge de départ en pension des femmes sur celui des hommes, c’est-à- dire à 66 ans en 2018. A la réduction des dépenses de l'Etat de 10 milliards d'euros, s'ajoutent de nouvelles réductions des dépenses des collectivités locales.
En ce qui concerne les mesures destinés à relancer l’économie, le gouvernement va réduire les charges sociales pour les entreprises embauchant en particulier des femmes et des jeunes. Tandis que les horaires d’ouverture des commerces vont être libéralisés. Enfin, tout un dispositif est créé pour favoriser la capitalisation des entreprises et pour garantir les prêts aux PME.