Le nouveau gouvernement est resserré avec 17 ministres dont 14 de la majorité socialiste, deux conservateurs, et un représentant de l’extrême droite. Douze ministres socialistes sortants sont maintenus à leurs postes.
Le socialiste Evangélos Vénizélos garde le ministère des Finances et le poste de vice-Premier ministre. Stavros Dimas, ancien commissaire européen et vice-président de la Nouvelle démocratie, principal parti de l’opposition, hérite du ministère des Affaires étrangères. Le ministère de la Défense est attribué à Dimitris Avramopoulos, qui appartient aussi au parti de droite.
La nouvelle équipe, formée par le Premier ministre Lucas Papademos, ex-vice président de la Banque centrale européenne, marque aussi l’entrée de l’extrême droite au gouvernement.
Makis Voridis, issu de l’organisation de jeunesse du parti juntiste et longtemps proche du Front national de Jean-Marie Le Pen, a été nommé ministre des Transports. Adonis Georgiadis, notamment co-éditeur d’un sulfureux pamphlet antisémite, accède au Secrétariat d’Etat au Développement et à la Marine marchande. Tous les deux sont des députés du parti Laos, qui a rallié l’alliance gouvernementale formée par la majorité socialiste et l’opposition conservatrice.