Grèce : Georges Papandréou a obtenu la confiance du Parlement

Le Premier ministre Georges Papandréou a, obtenu le 4 novembre, après trois jours de débats très tendus et une soirée pleine de rebondissements, la confiance du Parlement grec. Dernière étape de la crise politique qui a tenu en haleine une grande partie de la communauté internationale cette semaine. Retour sur cette soirée très chaude au Parlement grec.

 

Avec notre envoyée spéciale à Athènes, Heike Schmidt

A minuit trente, l’heure de vérité sonne dans l’hémicycle. Un par un, les députés passent au vote de confiance. Peu avant, le Premier ministre a rappelé l’enjeu de cette consultation : seulement un large consensus permettra ensuite d’adopter le plan d’aide européen. Georges Papandréou déclare :

« Cet accord est une véritable chance ! Peut-être la dernière chance pour notre pays de se reconstruire sur des bases solides. Il serait dommage que cet accord soit gâché. Il ne doit en aucun cas être gâché ! »

Les députés sont au grand complet – ou presque. Deux membres du Pasok, le parti au pouvoir, manquent à l’appel. La tension est à son comble, lorsque le président du Parlement, Filippo Petsalnikos annonce le résultat : « Ont voté 298 députés. 153 députés se sont exprimés en faveur du vote de confiance demandé par le gouvernement ».

Le soulagement se lit sur le visage du président du Parlement : « Ce que je veux souligner surtout ce soir, c’est que ce résultat prouve qu’il y a de la stabilité politique en Grèce ».

Une stabilité toute relative, car les tractations pour former un gouvernement d’union nationale risquent d’être délicates. Elles doivent commencer ce samedi 5 novembre puisque le Premier ministre grec Georges Papandréou a rendez vous avec le président de la République. Il s'agit pour les deux hommes de se mettre d'accord sur la composition d'un gouvernement de consensus, et de savoir qui dirigera ce gouvernement.

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