En Turquie, le froid complique les recherches après le séisme dans la province de Van

Le tremblement de terre de magnitude 7,2 qui s’est produit dimanche 23 octobre à l’est de la Turquie s’est avéré moins meurtrier que les autorités l’avaient craint initialement, même si le bilan s'est alourdit à 366 morts mardi 25 octobre. D’importants moyens ont immédiatement été mis en œuvre par le gouvernement pour venir en aide aux victimes et retrouver les survivants mais les conditions climatiques ne facilitent pas la tâche des secouristes.

Les recherches se poursuivaient lundi 24 octobre pour secourir les victimes et retrouver les survivants après le tremblement de terre de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter survenu dimanche 23 octobre à la mi-journée dans la province de Van, à une centaine de kilomètres de la frontière entre la Turquie et l’Iran. Au total, 1 300 secouristes, 145 ambulances, six bataillons de l'armée ainsi que des moyens aériens ont été envoyés sur les lieux par les autorités.

Même si ce tremblement de terre est le plus puissant survenu en Turquie ces douze dernières années, il s’avère beaucoup moins meurtrier que celui de 1999 qui avait fait plus de 17 000 morts et 50 000 blessés autour d’Izmit, une zone densément peuplée du nord-est du pays. Lundi après-midi, le bilan provisoire communiqué par le ministère de l’Intérieur faisait état de 272 morts et d’environ 1 300 blessés. Des chiffres revus à la hausse mardi 25 octobre avec un bilan -encore provisoire- de 366 morts.

Les dégâts matériels sont cependant très lourds à Van (380 000 habitants) et à Ercis (75 000 habitants), les deux villes les plus proches de l’épicentre. Les immeubles de plus d’un étage se sont écroulés sous les secousses mais les habitations moins hautes ont dans l’ensemble résisté au choc. Le travail des sauveteurs et des secouristes est rendu difficile par le froid qui règne actuellement dans la région : la météo prévoit des températures d’à peine 2 degrés pour la nuit de lundi à mardi, des conditions que vont également devoir endurer les populations qui n’ont plus de domicile. 

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