Elections en Espagne : «l'injustice sociale» au coeur de la campagne des socialistes

L'heure est à la campagne électorale en Espagne. Les législatives approchent, ce sera le 20 novembre. Les socialistes étaient réunis en Congrès à Madrid ce dimanche 2 octobre 2011 pour lancer la bataille et tenter de remobiliser en dépit de très mauvais sondages.

Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau

Hausse des impôts sur le tabac et l’alcool pour éviter les coupes dans le secteur sanitaire, fermeture des centrales nucléaires d’ici 2028 et parité homme-femme dans les conseils d’administration des grandes entreprises.

Le candidat socialiste aux législatives de novembre, Alfredo Perez Rubalcaba s’est donné un profil de gauche, un plan choc pour insuffler de nouveau de l’espérance dans les rangs socialistes alors que l’actuel Premier ministre, José Luis Zapatero, incarne lui l’austérité et l’obéissance aux marchés financiers.

La tâche est donc difficile pour son successeur Perez Rubalcaba, un vétéran de la politique, malin et brillant, qui au cours de cette conférence politique du Parti socialiste (PSE) a fait ce qu’il a pu pour incarner un nouveau souffle et se distinguer de Zapatero.

Il sait pourtant que ses chances sont maigres, très maigres. Tous les sondages donnent la victoire à la droite, au Parti populaire (PP), un parti aux portes du pouvoir qui malgré le pessimisme ambiant et les menaces de récession promet un redécollage économique.
 

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