Le géant Siemens ne construira plus de centrales nucléaires. Ce chapitre là est clos, a résolument annoncé le PDG du groupe.
Mais l'activité du groupe se poursuivra pour toutes les technologies qui entrent aussi dans le fonctionnement des centrales à gaz ou à charbon.
Estimant qu'il n'y a plus d'avenir pour le nucléaire en Allemagne, le groupe va, bien au contraire, continuer de se développer dans les turbines à gaz, l'énergie solaire et éolienne. Dans le secteur de l'éolien, Siemens est déjà l'un des grands acteurs mondiaux.
Virage à 90 degrés donc pour le groupe allemand qui, en 2009, avait rompu avec Areva, faute de pouvoir monter davantage au capital du groupe nucléaire français en raison de l'opposition du gouvernement français.
Depuis, Siemens avait entamé des discussions avec le groupe nucléaire russe Rosatom afin de créer une co-entreprise pour bénéficier de la relance de l'énergie atomique dans le monde. Mais cela c'était avant Fukushima et la décision allemande de sortir du nucléaire dans les dix ans à venir.