Le Premier ministre Georges Papandréou a même renoncé à se rendre à l'Assemblée générale des Nations unies lundi à New York, car la semaine qui s'annonce va être cruciale pour son pays et la réunion de crise d'une dizaine de ministres doit prendre en compte une situation encore aggravée depuis samedi.
En effet, les ministres des Finances de la zone euro ne sont pas parvenus à un accord sur le deuxième plan d'aide de 160 milliards d'euros décidé le 21 juillet pour renforcer le premier.
Pire encore, l'Union européenne, la Banque centrale européenne et le FMI exigent que la Grèce remplisse tous ses engagements avant de verser les 8 milliards d'euros attendus anxieusement par Athènes. Cette nouvelle tranche du plan d'aide de 2010 ne sera pas décaissée avant, au mieux, la mi-octobre. Or, le gouvernement grec affirme ne plus avoir de marge de manœuvre pour resserrer encore la vis après les mesures d'austérité supplémentaires annoncées il y a huit jours. ll lui faudra bien, pourtant, prendre des initiatives nouvelles pour tenter de sortir de la nasse où il est enfermé.