Fin du suspense, Air France-KLM a finalement choisi de couper la poire en deux : 25 appareils pour Airbus, 25 pour Boeing.
Les deux grands rivaux du secteur aéronautique sont traités par la compagnie sur un strict pied d'égalité. Cette solution a des allures de compromis politique, et pour cause, en juin dernier une centaine de députés français, à l'annonce de cette commande, avait signé une pétition demandant à Air France, détenu à 15% par l'Etat français, de favoriser Airbus, et donc l'industrie européenne, au détriment de Boeing.
Le groupe franco-néerlandais affirme aujourd'hui que cette commande répond exclusivement à des motifs techniques et commerciaux et rappelle que d'autres compagnies aériennes, ont des flottes hybrides, composées à la fois de Boeing et d'Airbus.
Reste une question : celle du financement de cette commande. Air France-KLM assure que ses bénéfices futurs permettront de régler la note.
La semaine dernière la direction du groupe avait pourtant convoqué les syndicats pour leur faire part d'une situation financière difficile et de la nécessité de réaliser de nouvelles mesures d'économies pour y faire face.