Vous aviez connu Nick Leeson chez Barings ou Jérôme Kerviel à la Société générale ? Vous connaîtrez sans doute le nom de ce trader distrait de la banque helvétique UBS qui a subi des pertes allant jusqu'à 2 milliards de dollars (environ 1 milliard et demi d'euros). Ces pertes résulteraient de transactions non autorisées dans la banque d'investissement et pourraient plonger dans le rouge ses comptes du troisième trimestre.
Malgré donc les garde-fous érigés depuis la crise financière de 2008 pour interdire les opérations à haut risque, l'histoire se répète. Des courtiers prennent des décisions trop risquées, qui vont au-delà des limites fixées par la banque et qui la mettent en danger. D'après un communiqué laconique sorti par UBS, aucune position de clients n'a été affectée.
Durement éprouvé lors de la crise de 2008, la banque suisse subira sans doute une perte de confiance des investisseurs. A la Bourse de Zurich, l'action d'UBS a chuté de 5%.