Le Premier ministre grec Georges Papandréou fait sa rentrée politique dans un climat particulièrement difficile. Le gouvernement grec est plus que jamais pris entre deux feux : un mouvement social de protestation contre l'austérité d'un côté, et de l'autre l'Union européenne et le FMI qui imposent à Athènes le respect scrupuleux de ses engagements de redressement financier.
Les salariés du secteur public par exemple ont perdu 40% de leur salaire depuis 2010 et le chômage atteint 16% de la population dans une situation de récession. Mais la Grèce n'en est pas quitte pour autant. Elle continue a faire l'objet de rumeurs de défaut de paiement, de sortie de la zone euro, qu'elle s'attache à démentir à chaque fois.
L'Union européenne et le FMI accentuent la pression sur Athènes l'enjoignant de resserrer encore la vis pour continuer à bénéficier de leur aide, et le budget pour 2012 en cours d'élaboration risque d'être une pilule dure à avaler. Alors que le deuxième plan d'aide européen tarde à être mis en place par les pays de la zone euro une reunion d'urgence sur la Grèce doit se tenir mercredi 14 septembre au FMI.