Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Tous les défilés sont interdits à Londres pendant un mois à la suite des émeutes du mois dernier. C’est la première fois depuis les émeutes raciales de Brixton, il y a 30 ans, que le ministère de l’Intérieur prend une telle décision.
La English Defense League (EDL- Ligue de défense anglaise- ), la plus connue des organisations d’extrême droite en Grande-Bretagne prévoyait ce 3 septembre, un défilé près de la plus grande mosquée de l’Est de Londres pour protester contre ce qu’elle appelle « l’islamisation de la Grande-Bretagne ». La marche avait été changée en démonstration statique après son interdiction.
3 000 policiers ont été déployés pour surveiller un millier de manifestants d’extrême droite et pour éviter les affrontements avec 2 500 manifestants antifascistes rassemblés de l’autre côté de la mosquée. Une soixantaine de manifestants d’extrême droite ont été arrêtés pour des actes de violence mineurs.
La English défense league est la plus militante et la dernière née des organisations d’extrême droite au Royaume-Uni. Son nombre de militants est un secret bien gardé. 600 d’entre eux ont approuvé sur Facebook la tuerie d’Oslo contre l’islamisation de la Norvège.