Les enregistreurs de vol, ces fameuses boîtes noires repêchées en avril dernier, ont déjà délivré les premiers secrets sur les dernières minutes du vol Rio-Paris. Ce que l’on sait à présent c’est que les pilotes avaient soudainement perdu les informations sur la vitesse de l’appareil.
Les analyses ont démontré un dysfonctionnement des sondes Pitot, mais les spécialistes doutent que ce problème puisse expliquer à lui seul la catastrophe aérienne. Pendant plusieurs minutes les copilotes qui étaient aux commandes à cet instant ont essayé de redresser l’appareil et de maintenir la trajectoire.
Que ces sondes qui mesurent la vitesse soient les seules responsables de l’accident ou pas, les familles des victimes veulent en savoir plus. Ce troisième rapport du BEA devrait préciser les circonstances exactes et l’enchaînement des événements qui expliquent la chute de l’appareil.
Les conclusions sur l’état technique de l’avion pendant les dernières heures du vol sont très attendues aussi par la compagnie Air France et le constructeur européen Airbus. Ces derniers sont mis en examen pour homicide involontaire par la justice française.