Avec notre bureau de Bruxelles
Les résultats des analyses, menées par les autorités allemandes et espagnoles, confirment le sentiment de ces dernières vingt-quatre heures. Les concombres biologiques, en provenance des deux exploitations agricoles situées dans le sud de l’Espagne, ne sont finalement pas la source de la contamination qui a déjà fait 17 morts en Europe.
Le 27 mai dernier, l’Allemagne avait en effet accusé les cucurbitacées espagnoles d’être à l’origine de cette crise. Une accusation remise en cause dès le début par le gouvernement espagnol. Madrid reproche à Berlin les pertes considérables dans le secteur : plus de 200 millions d’euros par semaine, selon la Fédération espagnole des producteurs-exportateurs de fruits et légumes (Fepex).
Les consommateurs européens boudent les concombres dans les supermarchés. Les ventes de salades, d’aubergines et de tomates auraient également diminué dans certains pays et cette tendance pourrait s’accélérer tant que l’origine de la contamination n’est pas connue.