Avec notre bureau de Bruxelles
Devant la montée des contaminations en Allemagne et l’inquiétude des consommateurs, la ministre allemande de l’Agriculture a annulé sa participation avec ses homologues de l’Union européenne en Hongrie. Mais à Debrecen, les discussions des autres ministres ont largement tourné autour de la bactérie Escherichia coli. L’Autriche, la République tchèque et la Belgique ont déjà interdit l’importation de concombres venant d’Espagne.
L’inquiétude monte en Europe, d’autant que l’origine de la bactérie mortelle n’a toujours pas été identifiée. L’Espagne, qui a suspendu l’activité de deux producteurs, conteste d’ailleurs qu’il existe la moindre preuve que la bactérie qui sévit en Allemagne provienne d’Espagne. Elle a saisi la Commission européenne pour les préjudices subis par les maraîchers espagnols depuis le déclenchement de l’alerte.
Situé à l’Istituto Superiore di Sanità à Rome, le laboratoire de référence de l’Union européenne pour Escherichia coli coordonne actuellement les recherches afin de permettre aux 27 de comparer leurs données. Et les 80 inspecteurs de l’Office alimentaire et vétérinaire de l’UE, basé en Irlande, pourraient aussi être dépêchés en Allemagne et en Espagne pour évaluer l’état de la contamination.