L’UE se dote de critères communs pour tester les centrales nucléaires

Après le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 au Japon, qui ont gravement endommagé la centrale atomique de Fukushima, les dirigeants européens ont décidé de tester leurs centrales pour éviter qu'une telle catastrophe ne se produise en Europe. Après deux mois d'âpres négociations, les autorités de sûreté nucléaire se sont finalement mises d’accords sur les modalités de ces tests de résistance.

Avec notre bureau à Bruxelles

A partir du 1er juin prochain, les 143 réacteurs nucléaires de l’Union européenne seront testés sur la base de critères européens. Une première, puisque avant l’accident de Fukushima les contrôles ne se faisaient qu’un niveau national.

L’objectif de ces tests est de vérifier si les centrales peuvent résister aux catastrophes naturelles et aux accidents comme la chute d’un avion ou une explosion à proximité de la centrale nucléaire. Le scénario de l’attentat terroriste au cœur de toutes les discussions ne fera, en fin de compte, pas l’objet de contrôle au niveau européen pour l’instant.

Pour Yannick Jadot, le député européen du parti Europe-Ecologie-Les Verts, ces mesures sont insuffisantes : « On reste très flou sur les risques qui sont étudiés. Notamment les risques d’attaques terroristes, les risques de chute d’avion. Nous n’avons pas d’expertise indépendante. C’est toujours ceux qui contrôlent qui vont continuer à contrôler. Et puis, il n’y a pas d’obligation sur le niveau des tests et sur le type de communication au grand public ».

Les premiers résultats devraient être connus dès la mi-septembre. Il sera alors de moment de décider de fermer peut être les centrales à risque. A moins que, comme le craint le groupe des verts au Parlement européen, les mauvais résultats en Corée du Sud.

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