Avec notre correspondante à Athènes, Corine Vallois
Autour de l’Ecole polytechnique et du quartier d’Exarhia, les incidents habituels entre groupes de jeunes et forces de l’ordre se sont poursuivis jusque tard dans la nuit après l’importante mobilisation dans toutes les villes du pays contre la politique d’austérité et la manifestation de dizaine de milliers de personnes dans le centre d’Athènes.
A la tombée de la nuit devant le Parlement, une centaine de blogueurs auto-intitulés « citoyens du 23 février » ont brûlé de façon symbolique un cercueil noir.
Les deux gros syndicats de la fonction publique et du secteur privé appelaient à manifester contre la suppression des droits acquis dans les services de santé et les retraites mais aussi contre la nouvelle grille des salaires et les augmentations des prix des produits de première nécessité, des transports en commun et des péages d’autoroute.
Cette première grève de 24 heures de l’année a été également suivie par des représentants de professions auparavant considérées comme privilégiées dont des avocats et des pharmaciens. Ils protestaient contre la récente ouverture à la concurrence pour relancer l’économie nationale de ces métiers auparavant fermés.