Avec notre bureau à Bruxelles
Le président Ouzbek n’est pas en visite officielle, ce qui évite aux autorités belges d’avoir à le recevoir. On sentait un certain soulagement de la part du gouvernement du royaume.
En revanche, Islam Karimov rencontrait ce lundi 24 janvier 2011 le secrétaire général de l’Otan, son pays représentant toujours un partenaire logistique stratégique dans les opérations en Afghanistan. Surtout, il rencontrait le président de la commission européenne, José Manuel Barroso, sur fond de questions énergétiques puisque l’Union européenne lorgne sur le gaz ouzbek, vu par certains comme une alternative qui permettrait de réduire la dépendance énergétique européenne face à la Russie.
Pour se défendre de recevoir, et donc de légitimer, le chef d’un régime décrié, la Commission européenne s’est engagée à évoquer les droits de l’homme et la démocratie avec Islam Karimov.
Il reste que cette rencontre s’effectuait aussi discrètement que possible avec en particulier l’absence, vivement critiquée, de toute occasion pour les journalistes de poser des questions a Islam Karimov ni même à José Manuel Barosso à l’issue de cette rencontre.