Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Pour Sylvio Berlusconi, pas de cortège mais des points de rendez-vous dans une centaine de villes afin que ses partisans participent à une collecte de signatures de soutien à l’action de son gouvernement. A Rome, le Palais des Congrès était archicomble, et de nombreuses voix d’électeurs se sont élevées pour dénoncer le «traître».
Le «traître», c'est l’ancien allié du « Cavaliere » Gianfranco Fini, qui a fondé un mouvement autonome : Futur et Liberté, et dont la majorité des membres devraient voter ce mardi 14 décembre en faveur de la motion de censure, déposée à la Chambre des députés.
Le chef du gouvernement s’est exprimé, lui, à travers un message vidéo et n’a pas manqué de fustiger Gianfranco Fini en déclarant : « Ceux qui ne respectent pas le mandat donné par les électeurs prouvent qu’ils n’ont pas à cœur l’intérêt des Italiens ».
Dans son entourage, on affiche un optimisme relatif, face au vote crucial du 14 décembre. Selon plusieurs ministres, le gouvernement obtiendra suffisamment de voix pour ne pas chuter.