Avec notre envoyée spéciale à Londres, Véronique Rigolet
La vieille rivalité entre la France et la Grande-Bretagne est définitivement bel et bien enterrée. Désormais c’est main dans la main que travailleront les deux armées des deux puissances nucléaires européennes.
« Quand même ! L’Angleterre et la France qui s’allient à ce point ! C’est un fait historique ! », s'exclame le président français. « C’est une avancée majeure », confirme, aux côtés de Nicolas Sarkozy, le Premier ministre David Cameron qui tient néanmoins à rappeler que ces accords sont largement motivés par des considérations financières.
« C’est un traité qui repose sur le pragmatisme et pas seulement sur les sentiments » dit David Cameron. « Le partage de notre expertise et de nos moyens nous permettra d’économiser des millions de livres sterlings ».
Une force expéditionnaire franco-britannique devrait ainsi voir le jour l’an prochain. La France et la Grande-Bretagne simuleront par ailleurs, dès 2014, le fonctionnement de leur arsenal nucléaire sur le territoire français. « Un signe de confiance », fait valoir Nicolas Sarkozy, « mais dans le respect de la souveraineté de chacun ».
« Et vous savez, mes chers amis anglais, en France la souveraineté est une question aussi cruciale qu’en Angleterre, souligne Nicolas Sarkozy. Mais ensemble nous serons plus forts ».
Une interdépendance désormais essentielle, pour que la France et la Grande-Bretagne gardent leur statut de puissance militaire mondiale.