Avec notre bureau de Bruxelles,
Confronté à l’intransigeance de deux partis néerlandophones sur quatre, Elio di Rupo avait déjà demandé au souverain a être déchargé de sa mission, ce qui lui avait été refusé. Mais maintenant, avouant sa tristesse et sont abattement, le « Monsieur bons offices » jette l’éponge définitivement.
Dans quelques heures, dès que le roi aura terminé une nouvelle série de tête-à tête avec les principaux acteurs politiques, économiques et socio du pays, monsieur di Rupo reprendra officiellement la tête du parti le plus important en Wallonie.
Le roi reprend donc la main, mais on ne voit pas clairement pour l’heure, quel scénario demeure praticable : appeler à de nouvelles législatives en janvier, juste après la fin de la présidence belge de l’Union européenne ou charger l’autonomiste flamand Bart de Wever, principal vainqueur du dernier scrutin, et principal obstacle à cet accord de reprendre la mission là où Elio di Rupo l’a laissée. L’on pourrait aussi convoquer le Conseil de la couronne et confier le sort du pays à l’arbitrage d'un aréopage d’anciens chefs de gouvernement, mais toutes ces options présentent plus d’inconvénients que de réels avantages.